Les chansons de Nolasday sont nées quelque part entre les méandres de la Loire et ce vieux piano désaccordé, découvert enfant chez ses grands parents. Après plusieurs années au conservatoire d’Angers, la jeune pianiste commence à composer ses premières chansons à 17 ans, fascinée par l’américaine Fiona Apple.

Autour de cette influence fondatrice, son univers s’enrichit d’inspirations multiples. Les disques d’Amanda Palmer, PJ Harvey, Camille, William Sheller, côtoient dans sa bibliothèque les livres de Virginia Woolf, le cinéma de Jane Campion, les peintures de Georgia O’Keefe…

Entourée de ces références patiemment infusées, Nolasday invente son indie piano-voix depuis sa chambre parisienne, entre cabaret tragique et boudoir pop. Le français et l’anglais s’y répondent dans une poésie délicate, où les paysages viennent figurer ses questionnements intimes. Errance sentimentale, deuils, ruptures et reconstruction sont autant de mouvements qu’elle explore, comme un remède à une mélancolie persistante.

Nolasday autoproduit son premier single Presqu’île entre 2017 et 2019, avec la complicité d’un batteur et d’un bassiste, avec qui elle joue ses premiers concerts dans quelques lieux parisiens, dont l’International (Paris 11). La sortie de Presqu’île en avril 2020, est remarquée par le magazine Magic, qui lui consacre une chronique.

Nolasday travaille actuellement sur un projet d’EP et un set live solo, dans un format piano-voix épuré, pour aller à la rencontre des publics parisiens et nantais en 2024.

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